Les REBUS nous apprennent la morale...

La morale trop nue apporte de l'ennui /  Le plaisir fait passer la morale avant lui... sont les deux maximes qui figurent en couverture de ce coffret de "vingt deux rébus moraux" . Leur auteur est A. de Saillet, instituteur. Il s'agit sans doute de Alexandre de Saillet né à Paris (Xème)en 1812 et décédé en 1866. Maître de pension il a publié des livres scolaires et des livres pour la jeunesse. L'aspect du jeu correspond bien à un objet du milieu du XIXème.Le coffret contient les 22 rébus sous forme de cartes cartonnées de format 14,5 x 12 cm. Nous allons en soumettre quelques uns à votre sagacité. En voici les deux premiers :

Vous avez trouvé? ce n'est pas si facile pour ceux qui ont oublié que l'on appelle:

"toue " un bateau plat pouvant faire office de bac , notamment sur la Loire

la "houe" est cet outil de base pour tous les travaux agricoles... 

et les plus anciens d'entre nous n'aurons pas oublié la tradition qui voulait que dans la nuit du 30 avril au premier mai , entre autres bétises, l'on enrubanne des rameaux d'aubépine que l'on déposait sur la porte de la maison d'une jeune fille courtisée...ce sont les "mais" (mé)

Avec cette aide vous avez sûrement trouvé la solution pour ces deux premiers rébus. Je la publie ci dessous :

"un coeur disposé au mal l'est toujours à médire"

"l'oisiveté conduit toujours à l'ennui et souvent au vice" ( l'oie sive té conduit toue j houe rs à l'ennui et sous vent eau vis)

Vous n'aurez pas de difficulté à déchiffrer les deux rébus suivants :

Et peut-être même me donnerez vous la réponse complète de ces trois autres :

je n'en ai que les solutions partielles suivantes:

"qui voit le malheur sans horreur n'est pas éloigné ....  "  le dernier dessin semble correspondre au mot crime, est ce un cornet de "cream"?

" l'homme né pour le ? doit s'y habituer dès l'enfance"

 " le   ?  tient souvent lieu de ?...lents qui seul ne réussit jamais"     

j'attends donc vos solutions merci...

 Ce jeu de rébus nous rappelle cet autre jeu de "raie-bus mord O dés dix haies à la jeune S ", daté également du milieu du siècle , qui demandait aux enfants de confectionner des rébus à partir de cubes illustrés: